La cérémonie s’est tenue à l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye et a marqué la présence de plusieurs officiels, notamment : le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, qui avait à ses côtés ses homologues de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Pr. Amadou Keita et de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, M. Modibo Koné. Plusieurs personnalités dont le Secrétaire Général du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Directeur Générale de la Protection Civile, le Directeur de l’Ecole de Maintien de la Paix, le Coordonnateur du Projet HYDROMET-Mali et le Recteur de l’USTTB, y étaient également présents.
En effet, pour réduire les multiples risques de catastrophe naturelle et développer une culture de résilience des communautés, la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS) de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) à travers le Projet de Renforcement de la Résilience Climatique au Mali (HYDROMET-Mali) et le Centre d’Analyse et de Recherche de l’Espace Sahélo-Saharien Modibo GOITA (CARESS) de l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB) ont convenu de mettre en place un programme de Master en Gestion des Risques de Catastrophe (GRC).
Ce programme vise à contribuer au développement des capacités des ressources humaines nécessaires à la gestion des risques de catastrophe et à la planification de la résilience des communautés. En effet, pour réduire les multiples risques de catastrophe naturelle et développer une culture de résilience des communautés, la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS) de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) à travers le Projet de Renforcement de la Résilience Climatique au Mali (HYDROMET-Mali) et le Centre d’Analyse et de Recherche de l’Espace Sahélo-Saharien Modibo GOITA (CARESS) de l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB) ont convenu de mettre en place un programme de Master en Gestion des Risques de Catastrophe (GRC). Ce programme vise à contribuer au développement des capacités des ressources humaines nécessaires à la gestion des risques de catastrophe et à la planification de la résilience des communautés. L’objectif de la cérémonie était de créer un cadre formel de collaboration entre la DGPC, l’USTTB et l’EMP-ABB à travers la signature des conventions. Le Directeur de l’École de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye, le Colonel Souleymane Sangaré dans son intervention a déclaré que son école en collaboration avec la DGPC a initié, depuis 2015, un cours en « Gestion des Risques et Catastrophes (GRC) » dans le but d’outiller les pays africains, en particulier ceux de la CEDEAO, en ressources humaines capables de gérer de façon efficace et efficiente les risques de catastrophe. Ce nouveau cadre de partenariat ne fera que renforcer les parties dans leur conviction que seules les ressources humaines bien formées capables et compétentes pourront aider nos États à être résilients face aux catastrophes naturelles, condition essentielle pour amorcer un véritable élan pour un développement harmonieux et durable, ajouta-t-il. Quant au Secrétaire Général du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Division Sidiki Samaké, la signature de conventions entre la Direction Générale de la Protection Civile, l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako et l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye est la manifestation de la détermination farouche des autorités d’aider le Mali à disposer de cadres valables et compétents dans le domaine de la Gestion des Risques de Catastrophe. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Pr Amadou Keita a rappelé que cette signature de convention était un besoin pertinent de son département dans le cadre de la diversification des offres de formation dans les Universités. Il a ensuite mis l’accent sur la symbolique forte et les enjeux de ce type de relation entre les Universités du Mali et les acteurs directs des enjeux stratégiques de notre pays. Le ministre souligne que ce projet est une mobilisation intelligente et une mise en commun des ressources pour doter notre pays du capital humain à même de faire face aux multiples catastrophes naturelles, aux conflits armés et aux épidémies dont la plus récente est la pandémie de la Covid-19. Il poursuivi en indiquant que conscient de la nécessité d’adapter l’enseignement universitaire aux besoins de la société pour contribuer à résoudre ses problèmes, que l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), envisage la création d’un centre universitaire de recherche et de formation en matière de gestion des risques de catastrophe et de résilience offrant des programmes de formation professionnelle et diplômante (master et Ph.D). Il finit par remercier les partenaires techniques et financiers qui ont contribué à ce projet avec une mention spéciale pour l’Université de Tulane et de Georges-Washington aux USA, la Fondation Bill & Melinda Gates et la Banque mondiale. Pour sa part, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Brigade Daoud Aly Mohammedine s’est dit persuadé que la nouvelle filière contribuera à sensibiliser les maliens sur les risques et catastrophes, et la Protection Civile aura des relais d’information et de sensibilisation à travers le pays, grâce aux diplômés. Selon lui, le gouvernement vient de franchir un pas important, par le Master en Gestion des Risques de Catastrophe, dans la dématérialisation des indicateurs de la conférence de Kyoto. Le ministre de la Sécurité et la Protection Civile a salué l’engagement de la Banque mondiale dont les ressources permettront le démarrage effectif de ce Master à travers le Projet de Renforcement de la Résilience Climatique au Mali (HYDROMET-Mali). Ce projet prouve à suffisance l’engagement des plus hautes autorités du Mali à travers le département de la sécurité à réduire les risques, les dommages et pertes liés aux catastrophes ainsi que le renforcement de la résilience Il a affirmé qu’une meilleure connaissance et une culture du risque et des catastrophes, à travers des formations de haut niveau, permettront de réduire substantiellement les dommages et les pertes, de renforcer la résilience et de consolider l’économie des populations. « M. le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, je voudrais vous dire qu’autant nous avons des expertises pour conduire les modules, autant nous avons besoin de formations en Gestion des Risques de Catastrophe » a conclu le Général Daoud. Tout en saluant la Banque mondiale, le ministre a remercié l’équipe d’HYDROMET-Mali pour avoir fait de ce projet de Master en Gestion des Risques de Catastrophe une réalité au Mali. Ainsi, les conventions signées, les différentes parties prenantes se sont engagées à instaurer un partenariat pour un Mali résilient. Nous souhaitons bon vent à ce Master de Gestion des Risques de Catastrophe.