Les femmes, les enfants et les personnes vivant avec handicap sont les plus vulnérables aux risques de catastrophes et aux violences basées sur le genre. Au Mali, le constat révèle une disparité en la matière entre le milieu urbain et le milieu rurale. La vulnérabilité des populations des campagnes est exacerbée par leur faible niveau d’alphabétisation, le manque d’accès à l’information et l’insuffisance des moyens de riposte en cas de crise de catastrophe. C’est pour palier à cette situation que la Banque mondiale à travers les Projets CREWS et HYDROMET accompagne le Gouvernement du Mali à travers le renforcement des capacités des services de l’Etat (DGPC, Mali Météo, SAP et la Direction Nationale de l’Hydraulique) et la prise en compte du genre dans tout le processus de mise en œuvre du projet et cela, dans le but de trouver des solutions appropriées pour une meilleure résilience des communautés vulnérables et une meilleure participation des femmes dans la prise de décisions dans les domaines de la RRC, la Gestion des conflits et les violences basées sur le genre (VBG)
C’est dans ce cadre que s’est tenues, les sessions de renforcement de capacités des femmes leaders des Comités Régionaux du Réseau des Femmes Leaders sur la RRC et l’Alerte Précoce et des médias sous le thème : Gestion des conflits, la réduction des risques de catastrophes et les violences basées sur le Genre.
Organisées par le projet HYDROMET-Mali, les sessions ont enregistré la présence d’une centaine de participants composés des représentants des services bénéficiaires du projet HYDROMET-Mali, les représentantes du réseau des Femmes Leaders et des médias, venus des régions de Kayes, Koulikoro, Kita, Sikasso, Ségou, Mopti, Koutiala et Mopti, et le district de Bamako, des experts/consultants, des organes de presse et le personnel d’appui.
L’objectif général des ateliers était de contribuer à renforcer le rôle, la participation et le leadership des femmes dans la consolidation de la gouvernance locale à travers l’acquisition de connaissances en matière de gestion des conflits, de réduction des risques de catastrophes et la lutte contre les violences basées sur le genre au Mali.
Spécifiquement, il s’agissait de :